ARS VIVA recrute Sopran & voix d'Hommes
Audition le mardi à partir de 19h15 au conservatoire de musique
d'Evreux
Les ALTI d'ARS VIVA :
Identifiez les : Marie-Jeanne,Claire,Marie-Claude, Floriane, Elisabeth, Maryelle, Nadine, Catherine, Michèle.
Elles ne sont pas sur la photo : Francoise, Sophie, Brigitte et ....Serge
Studieuses , appliquées elles forment un pupitre que l'on a plaisir a écouter.
Venez les rencontrer lors du prochain concert à Beaumont le Roger, le 24 mars 2013.
Bon Noël et Joyeuses fêtes
NB : En arrière plan vous apercevrez des intrus, le pupitre des Barytons& Basses lors de ce concert.
Elles vous ont enchanté lors du concert du 9 décembre 2012 à St SEBASTIEN de MORSENT :
Arlette, Bethy,Brigitte,Dominique,Guylène, Marie-Aline,Marie-Thérèse, Monique, Nadine,Nathalie et Valérie.
Associez les prénoms aux visages, ainsi vous pourrez les reconnaître lors du prochain concert en mars 2013 à Beaumont le Roger.
( nota : vous pouvez exclure les intrus du fond !)
Dimanche 9 décembre , à 16 hoo en l'église
Serguei RACHMANINOV : « Bogoroditsè Diévo Radouîsia »
Piotr TCHAÏKOVSKI :
- 4 extraits de la « Divine Liturgie de Saint-Jean Chrysostome »
-«Légende sacrée »
Johan Sebastien BACH :
« Toccata en la mineur » ( Bwv 565) transcription pour piano de Liszt- Claire LOUDIER , soliste.
« Bereite dich, Zion » , oratorio de Noël-Claire HOLLEBECQUE , alto
« Vergnüte ruh »(Bwv 170) , cantate. Marie-Lou MICHAUD , mezzo
Airs pour voix de femmes ou / et d’hommes
F. SCHUBERT : « Zum Sanctus » extrait de la Deutsche messe (D 872)
J .RHEINBERGER :« Puer Natus in Bethlehem » (OP118,)
M.A CHARPENTIER : « Messe sur des airs populaires »(H9)
Nota : Programme présentant des différences oar rapport à celui de Guichainville qui a été un succès selon les commentaires du public .
Une des difficultés pour traduire les textes des lieder réside dans la nature ancienne de la langue, aussi plusieurs possibilités existent dont en voici 2 a choisir , selon vos sensibilités.
(Mais n'en n'oubliez pas notre prochain concert : dimanche 18 novembre à 16h00 en l'église de Guichainville)
DANS LE SILENCE DE LA NUIT
(Johannes BRAHMS, WO34)
Dans la nuit calme, à la première veille
Une voix plaintive s’est levée.
Le vent nocturne m’en a porté le son doux et suave ;
La douleur acerbe et la tristesse ont fait fondre mon cœur,
J’ai arrosé les fleurettes de mes larmes.
La belle lune veut descendre
Et ne plus briller à cause de la douleur.
Les étoiles veulent ternir leur éclat et avec moi elle veulent pleurer.
Dans les airs on n’entend ni chant d’oiseau ni son joyeux,
Les bêtes sauvages sont en deuil avec moi dans les rochers et dans les gorges.
(Proposition de traduction par Elisabeth DOLIER du chœur ARS VIVA)
En cette douce nuit, lors du premier tour de veille,
une voix se mit à gémir,
le vent nocturne m'en a porté le son,
doux et suave ;
D'âpres souffrances et la tristesse
m'ont fendu le cœur,
De larmes pures j'ai arrosé
les petites fleurs.
La belle lune veut se coucher,
et ne plus éclairer la peine,
Les étoiles laissent leur étincèlement
et veulent pleurer avec moi.
Ni chant d'oiseau, ni son de joie,
ne s'entendent dans les airs,
les bêtes sauvages pleurent avec moi
dans les rochers et les abîmes.
(Proposition de traduction par Yves AUGEREAU, un amoureux de la langue germanique)
Samedi 27 septembre 2012, en l'église du petit village de REUILLY, le ténor J.P TREVISANI accompagné au piano par CLAIRE LOUDIER nous ont ravi d'un concert d'airs italiens, napolitains et d'opéra.
Ce concert, le 2 ème organisé en cette église par l'association locale "Offerus (www.offerus.fr) est en passe de devenir un évenement musical annuel appelé "Florescences".
Le ténor J.P TREVISANI , à la voix enchanterre, est bardé de divers diplomes obtenus au "New england conservatory" ,au "Boston university opéra" et aussi au centre de formation lyrique de l'opéra national de Paris. Par ailleurs c'est aussi un ingénieur dipomé du "Worcester polytechnic institute.
"Notre" CLAIRE, dotée de diplomes supérieurs en piano, musique de chambre et écriture, fut une pianiste brillante et nous ne pouvons que louer ses talents,sa gentillesse et surtout la patience dont elle fait preuve lors des répétitions des pupitres d'ARS VIVA.
Après moult rappels, le public étant debout, nos musiciens ont répondu aux attentes et nous firent même, pour enfin terminer,les accompagner avec des "la,la,la" bien sûr!
On en redemande !
Nota : L'église est millénaire et "perdue" dans une campagne euroise qui vaut le détour.
rédacteur Jacques Hérouard
« IN STILLER NACHT »
(WoO 34, numéro 8)
Ce Lied, composé par BRAHMS en 1864, fait partie des « Deutsche Volsklieder » (chants populaires allemands) présentant une forme grammaticale et un vocabulaire ancien caractéristiques de son origine.
Les « volsklieder» anciens et anonymes présentent un caractère spontané et leur valeur morale est en relation avec la théorie et la pratique luthériennes qui ont été à l'origine du choral d'église.
Gustav Ophuls note, en 1898, des ressemblances entre ce lied et le poème de Friedrich SPEE, publié à Cologne en 1635. Friedrich SPEE von LANGUENFELD était un prêtre jésuite allemand, poète et compositeur, surtout connu pour avoir stigmatisé les procès en sorcellerie livrés contre de prétendues sorcières aux temps des guerres de religion.
Le poème, dont est tiré le Lied de Brahms, est intitulé « Traurgesang von der Not Christi am Ölberg in dem Garten » (Déploration de la détresse du Christ au jardin du Mont des Oliviers).
Les deux premiers vers et la fin du poème ont été adaptés et complétés par Brahms pour transformer un poème sur les souffrances du Christ en un monologue mélancolique typiquement romantique.
Johannes BRAHMS
(1833- 1897)
Originaire d’ Hambourg, où il est né le 7 mai 1833 dans une famille peu riche, ayant un père instrumentiste qui l’a initié à la musique, Johannes BRAHMS se mit au piano dès l’âge de sept ans avec Otto Friedrich Willibald COSSEL comme professeur, tout en apprenant l’harmonie et la composition avec Eduard MARXSEN. BRAHMS lui dédicacera son concerto pour piano No. 2 (Op. 83).
Adolescent, pour raisons financières, il joue au piano dans divers établissements musicaux de la ville.
En 1848, il rencontre le violoniste virtuose Eduard REMENYI avec lequel il collaborera pendant une quinzaine d’années.
En septembre 1848, à 15 ans, il donne son premier concert en soliste, qui inclut une fugue de Bach.
En 1853, à vingt ans, il compose ses deux premières sonates pour piano et des Lieder et effectue une tournée avec son ami Eduard Reményi revenu des États-Unis,
En cette même année, à Düsseldorf, il rencontre Schumann qui lui consacre un article dans la «Neue Zeitschrift für Musik» sous le titre de Neue Bahnen (voies nouvelles) tout en se liant d’amitié avec Clara…
Il publie la Sonate Opus 5, rencontre Liszt et séjourne deux mois à Leipzig où il côtoie Berlioz et , de nouveau, Liszt.
En 1854, il compose les « Quatre Ballades », puis en 1855 le « Trio pour piano et cordes » et les « Variations sur un thème de Schumann » pour piano. Il étudie des compositeurs anciens comme Roland de Lassus et Palestrina et compose des œuvres polyphoniques.
En 1857, il est pianiste, professeur et directeur d'un chœur amateur à la cour de Detmold.
En 1863, il dirige la Singakademie (Académie de chant) de Vienne où il organise son premier concert (cantate « Ich hatte vie! Bekümmernis » de J.-S. Bach, et le Requiem pour Mignon de Schumann).
1868 voit la création du « Requiem allemand » à Bremen.
Brahms dirige les concerts de la « Gesellschaft der Musikfreunde » (Société philarmonique des amis de la musique à Vienne) de 1872 à 1875
Durant la vingtaine d’années qui suivent, devenu une personnalité influente de la scène musicale internationale, il est une référence comme pianiste, chef d’orchestre, et compositeur.
Brahms décède à Vienne le 3 avril 1897.
rédacteurs Sophie Larcheveque & Jacques Hérouard
Au repertoire d'ARS VIVA en cette rentrée de septembre 2012, il y a le "Magnificat" composé par John RUTTER.
Dans cette oeuvre se trouve mis en musique un poème du XV ème "Of a Rose, a lovely Rose " dont je propose la traduction suivante :
D'une rose, une charmante rose,
D'une rose est toute ma chanson
Ecoutez, vieux et jeunes, Comment ce rosier se développa ;
A mon goût, le plus joli rosier, unique dans ce monde.
Ce rosier qui avait cinq branches représentait à la fois la justice et la grâce.
De ce rosier, une fleur appelée Mary, reine du ciel,
S’épanouie dans son sein.
La première branche avait le grand honneur de porter la fleur de Marie bénie
Alors un ange est descendu de la tour céleste pour rompre le lien diabolique.
La deuxième branche avait un grand pouvoir qui s’est manifesté dans la nuit de Noël;
L'étoile a illuminé Bethleem et
Tout homme pouvait la voir jour et nuit.
La troisième branche se développa au printemps
et s'est étendue pour guider trois rois
vers l’enfant dans le berceau de Notre Dame
A Bethleem.
La quatrième branche s’élança vers l'enfer pour contrer le pouvoir du diable:
Afin qu’aucune âme n’y demeura,
Grace à cette branche bénie.
La cinquième branche était si douce,
Qu’elle s’étendit jusqu’au ciel,
Tant bourgeon que racine,
Pour y demeurer et être notre salut
Etendant ainsi sa bénédiction
Priez-la avec grand respect,
Elle qui est une fleur bénie,
Pour nous venir en aide et à notre secours,
Et nous protéger du diable.
Bien sûr cette traduction n'est peut-être pas la plus juste mais elle donne une certaine compréhension à ce texte en vieil anglais "so British" qui me paraissait necéssaire.
Merci d'avance de vos commentaires.
A bientôt ......!
Jacques HEROUARD
Pour aider à comprendre ce qui est chanté dans les pièces choisies de la "Divine Liturgie de Saint Jean Chrysostome" , voici les textes :
« Divine Liturgie de Saint-Jean Chrysostome »
Piotr-Ilitch TCHAÏKOWSKI
Texte * des pièces du concert au BEC HELLOUIN, dimanche 3 juin 2012
Antienne
Diacre : Bénis Père
Célébrant : Béni soit Dieu en tous temps, maintenant et à jamais et pour les siècles et des siècles.
Chœur : Amen
Hymne de l’Empereur Justin
Chœur : Gloire au Père et au fils et au Saint-Esprit , maintenant et toujours et aux siècles des siècles.
Amen.
Fils unique et Verbe de Dieu, toi qui es immortel et qui daignas pour notre salut t’incarner de la sainte mère de Dieu et toujours Vierge Marie et qui sans changement te fis homme et fus crucifié.
Ô Christ Dieu par la mort ayant vécu la mort ,étant l’un de la Sainte Trinité , glorifié avec le Père et le Saint Esprit , sauve-nous, sauve-nous.
Venez, adorons,
Diacre : Sagesse, tenons-nous droit !
Chœur : Venez, adorons et prosternons-nous devant le Christ. Sauve-nous Ô fils de Dieu. Toi qui es ressuscité d’entre les morts. Nous qui te chantons : Alleluia, Alleluia, Alleluia.
Diacre : O seigneur, sauve le miséricordieux et écoute-nous.
Chœur : O seigneur, sauve le miséricordieux et écoute-nous.
Diacre : et pour les siècles des siècles.
Chœur : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous.
Gloire au Père, au Fils au Saint-Esprit, maintenant et à jamais et pour les siècles des siècles.
Amen
Saint Immortel, aie pitié de nous.
Saint Dieu, Saint Immortel, aie pitié de nous.
Hymne à la Vierge
Chœur : Il est digne en vérité de te célébrer, Ô Mère de Dieu, bienheureuse à jamais et très pure et Mère de Dieu.
Toi plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, qui sans tâche, enfantas Dieu le Verbe.
Toi, véritablement Mère de Dieu, nous t’exaltons.
*selon la traduction donnée par les éditions Chœur et Création -71000 Mâcon.
rédacteur Jacques HEROUARD